Dolembreux, Saint Joseph

Trouver les horaires des messes à Dolembreux

La chapelle de Dolembreux a été bâtie par Maître Jacob Masson de HAMAL et a été payée par Mgrs les tréfonciers de Liége « si qui décimatur » de la paroisse d’Esneux, après avoir été attaqué par ceux de Dolembreux, Hayen et Hotgné au Conseil souverain du Brabant à Bruxelles et ensuite transigé à Liége par François GUTKIN, le chapitre cathédral ayant décidé et consenti de bâtir ladite chapelle à Dolembreux, à condition « que le peuple ferait le charriage nécessaire, excepté le gros bois… »

Elle a été achevée en 1769 et on y a célébré la première messe le 10 septembre, après avoir été bénie par François DELHAZE, curé d’Esneux, le jour de la fête du village qui tombait le 2 e dimanche de septembre, en même temps que la fête de Fontin.

Elle est construite en pierres d’avoine, extraites à Chaumont et en briques. Le sable qui constitue le mortier a été extrait à Gomzé.

Le premier vicaire fut François LACHENAL, neveu de François LACHENAL de Lincé, originaires du village de Rechenval en Ardenne. Il a reçu au commencement 200 florins brabant et plus tard a été augmenté, par défaut de messes, à 340 florins.

Il est décédé le 2 mars 1797, dans la révolution, « d’une peur des Français qui lui avaient attiré la jaunisse. » C’est Joseph LAISKIN de Dolembreux qui reprit la charge de vicaire.

L’an 12 de la République, la chapelle de Dolembreux a été instituée en succursale par Mgr l’Evêque de Liége et le gouvernement civil et la place de curé donnée à Joseph LAISKIN à la suite du Concordat (octobre 1803). La chapelle avait été consacrée avec retard par Mgr d’Arberg, suffrageant de Liége le 1er juin 1782 et la dédicace remise au dernier dimanche de septembre.

Erigée en succursale, elle avait Fontin comme dépendance.

Dès ce moment, elle releva de Sprimont et restera attachée à ce doyenné jusqu’en 1970, date à laquelle, pour quelques mois, elle passa au doyenné d’Esneux.

Lorsqu’en 1971, le territoire des doyennés fut revu, elle suivit à nouveau le chemin du doyenné de l’Amblève, passé de Sprimont à Aywaille, avant de devenir unité pastorale Aywaille-Sprimont en 2002.

La sacristie adossée à l’église fût transformée en cure puis agrandie en 1866.

On y adjoignit un fournil et un four, on y creuse un puits.

Il est aisé de constater la différence de construction des bâtiments.

Quant à l’origine du terrain sur lequel se trouve l’église et le cimetière adjoint, il faut signaler que l’emplacement de l’église et du presbytère appartenait au chapitre cathédral, suite à plusieurs donations antérieures.

Le jardin situé au midi fût cédé à l’église par Catherine NEURAY veuve de Mathieu LEMAIRE de Wachiboux (9 avril 1792). Le jardin débordant l’église et une partie du cimetière fait l’objet d’une double donation, le 26 août 1809, par Winand NANDRIN maréchal ferrant à Dolembreux et Jean-Louis SERVAIS de Betgné (adjoint au maire de Sprimont).

Une autre donation, le solde du cimetière initial par François DELHAZE, curé d’Esneux.

Enfin, en 1861, la famille Stiennon de HAUTGNE fît don d’une parcelle, joignant l’église par l’Est, en contrepartie d’une parcelle de cimetière Ouest devenu cimetière privé Stiennon. Sur le caveau de cette famille, une pierre est scellée avec ce texte :

SOUS CETTE PIERRE, DORMENT LES RESTES D’UNE DES PLUS VIEILLES FAMILLES DU PAYS, QUI, DISAIT Mgr L’EVEQUE VAN BOMMEL, A DONNE DES PRETRES A NOTRE DIOCESE DE LIEGE DEPUIS PLUS DE QUATRE SIECLES ;

En effet, il y eut WALTER-GODEFROID STIENNON en 1687 ; LAURENT STIENNON est curé à Anthisnes en 1830, tandis que son neveu Thomas est chapelain à Ayeneux, puis curé à Jemeppe, à Chênée, en 1856 il s’occupe de Cornillon.

En 1870 Lambert-Thomas STIENNON est vicaire à Saint Martin. En 1880 ses neveux, Lambert et Léon sont respectivement vicaire à Herstal et curé à Le Gleize. Léon deviendra chanoine.

Il y eut un abbé BEAUFAYS de Hotgné (curé à La Gleixhe) et LONHIENNE de Hotgné (curé à Hody). L’abbé Henri XHAARD de Hayen sera directeur à Stavelot (Ecole moyenne) de 1882 à 1886, il deviendra directeur à Saint Roch Ferrières et ensuite chanoine.