Aywaille, Notre Dame de Dieupart

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Si l’on doit suivre le chanoine Aimont, il vous dira : « Ce que l’on sait avec certitude c’est que entre 1260 et 1320 les moines autorisent les manants à construire une ‘ ecclesia integra’ – une église paroissiale – sur une terre dont ils firent donation moyennant certains droits qu’ils se réservaient : ainsi la présentation à l’évêque du candidat curé et de la dîme. »
La construction de l’église a eu lieu à cette époque.

Les grandes dates

1340 – Un caveau est construit sous la chapelle Nord.
1491 – On érige la tour avec flèche pyramidale se terminant par une bulle surmontée d’une croix. Le mur Sud et 4 fenêtres sont démontés et remontés en style gothique renaissance.
1590 – Restauration en accentuant le style gothique renaissance.
1654 – Le 12 mars, les troupes françaises du maréchal Faber incendient l’église, une partie d’Aywaille et de Remouchamps. Des 60 habitants réfugiés dans la tour, 17 périssent dans l’incendie. Il ne reste de l’église que boiseries et murs calcinés. Grâce à la générosité des habitants, de Godefroid de Sélys, bourgmestre de Liège et maître des forges de Dieupart et le comte de Suys, seigneur de Harzé, on reconstruit l’église en l’agrandissant : les 3 chœurs et chapelles mis sous le même toit, absidiole ajoutée à l’est avec œil de bœuf, une sacristie créée à l’Est, révision du chœur ancien et plafond armoriés.
1714 – La tour est revêtue d’un nouveau parements appareillés et un portail est ouvert à l’Ouest. L’ancien parvis est transformé. Le groupe de sainte Anne (XIIIe) en tuffeau est encastré dans le mur Ouest.
1798 – Le 27 février l’église est mise sous séquestre et rouverte au culte en avril 1802
1814 – Les Prussiens occupent l’église
1842 – Sous la poussée de la toiture, la muraille Nord cède vers l’Ouest. On la reconstruit ainsi que les piliers Nord et l’œil de bœuf de l’abside est remplacé par une fenêtre gothique
1890 – Deux nouvelles fenêtres en néo-gothique sont encore percées dans l’abside.
1903 – Grande restauration néo-gothique : – remise en état de la tour avec suppression du bulbe et remplacement par une flèche pyramidale unique
– suppression du jubé central pour le reporter au Nord avec un nouveau buffet d’orgue
– exhaussement de la tourelle
– nouveau portail gothique, rosace et fenêtres de la tour
– nouveaux vitraux
– la nef centrale est recouverte d’une voûte en bois
1942 – En chapelle Nord un nouveau parquet et un nouvel autel en tuffeau de Maestricht est construit, et un nouveau vitrail est installé ; l’ancien est replacé à la chapelle Sud.
1958 – L’église est en réparation
1966 – 1972 Restauration de l’édifice (toiture et décapage) : déplacement des dalles funéraires, nouveau mobilier, le mobilier néo-gothique (banc de communion, chaire de vérité, chemin de croix,…) est écarté.
1974 – Découverte, ouverture et mise en valeur du caveau de la famille de Sélys
1992 – Restauration de la toile Gérard de Lairesse (1640-1711) « couronnement de la Vierge » classée par la communauté française
1992 – Restauration de l’orgue Arnold-Joseph GRAINDORGE 1852, inauguration par Ghislain Zevaert
2006 : Relevage et réharmonisation de l’orgue, inauguration par Firmin Decerf

Les cloches

Une des trois cloches enlevées par les Allemands est revenue en 1946.
Le Conseil de Fabrique excédé par la lenteur du dossier, décida à remplacer les cloches par un système électrique (cloches électroniques), bénédiction du 30/07/1951. Mais ce système ne dura que quelques années avant de se détériorer. Après de nombreuses démarches, deux nouvelles cloches furent fondues et depuis lors la sonnerie des 3 cloches a été rétablie.